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Climat: Une société fribourgeoise parmi les leaders du financement de crédits carbone

CarbonX, fondée à Paris par deux entrepreneurs fribourgeois, se spécialise dans les émissions négatives de CO2, un secteur en plein essor mais qui suscite encore du scepticisme.

Paolo Piffaretti est de passage à Morat, sans son acolyte Sébastien Dewarrat, pour régler le transfert de leur entreprise à Zurich. © Charly Rappo
Paolo Piffaretti est de passage à Morat, sans son acolyte Sébastien Dewarrat, pour régler le transfert de leur entreprise à Zurich. © Charly Rappo

Adrien Schnarrenberger

Publié le 02.08.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

L’été pourri vécu en Suisse agit en trompe-l’œil: lundi 22 juillet a été la journée la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés à l’échelle planétaire, en 1940. Un record qui tenait depuis… la veille, dimanche 21 juillet.

Or, si les regards sont tournés vers Paris, c’est pour les Jeux olympiques, non pour l’accord sur le climat paraphé dans la capitale française voilà bientôt une décennie. Malgré l’urgence, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le fameux GIEC, ne veut pas augmenter la cadence: la prochaine évaluation attendra 2029. Et tant pis si l’objectif de 2 degrés d’augmentation de température par rapport à l’ère préindustrielle, formalisé depuis 2015, devient de plus en plus utopique.

Et si, dans cette morosité ambiante teintée de résignation, la solution figurait déjà dans les rapports existants? La lueur d’espoir porte l’acronyme de NET, pour «negative emissions technologies». En français: technologies de suppression

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