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Combat naval à Douala

Berne et Paris s’affrontent pour appuyer les géants maritimes que sont le suisse MSC et le français Bolloré, qui cherchent tous les deux à exploiter le grand port du Cameroun

Basée à Genève, la multinationale MSC s’est vu confier la gestion des installations portuaires de Douala. Mais l’intervention conjointe du Gouvernement français et de la présidence camerounaise rabat les cartes. © DR/Flickr
Basée à Genève, la multinationale MSC s’est vu confier la gestion des installations portuaires de Douala. Mais l’intervention conjointe du Gouvernement français et de la présidence camerounaise rabat les cartes. © DR/Flickr

Yves Genier

Publié le 29.11.2019

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Marine marchande » Dans l’estuaire du fleuve Youri, en Afrique équatoriale, s’alignent 660 mètres de quai auxquels sont amarrés une quarantaine de navires. De vastes grues soulèvent des myriades de conteneurs destinés qui à être embarqués, qui à être entreposés sur les près de 26 hectares du parc. Nous sommes à Douala, le port qui assure 95% du trafic du Cameroun et l’essentiel de ceux des pays voisins du Tchad et de Centrafrique. Et ce port, qui assure un trafic de conteneurs trois fois supérieur à celui de Bâle selon la Banque mondiale, est un champ de bataille où s’affrontent Suisses et Français.

Côté helvétique, la multinationale Mediterranean Shipping Company (MSC) à Genève, connue pour ses navires de croisière, mais surtout numéro

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