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Daniel Häni, éternel insatisfait

Revenu de base inconditionnel • Coauteur de l’initiative, il est un entrepreneur dans l’âme. Il a porté moult projets, d’une banque de pensées à un restaurant à succès.
Dans l’ancien siège de la Banque populaire suisse, au centre de Bâle, Daniel Häni (au centre) avait amassé huit millions de pièces de 5 centimes en 2013 pour le dépôt de l’initiative. © Keystone-A
Dans l’ancien siège de la Banque populaire suisse, au centre de Bâle, Daniel Häni (au centre) avait amassé huit millions de pièces de 5 centimes en 2013 pour le dépôt de l’initiative. © Keystone-A

Ariane Gigon, Bâle

Publié le 25.04.2016

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Au plafond du restaurant «unternehmen mitte», une poutre de livres colorés attire immédiatement le regard. Ce n’est pas la seule particularité de l’endroit, repris en 1998 par Daniel Häni et quelques amis: nous nous trouvons dans l’ancien siège de la Banque populaire suisse, au centre de Bâle. Au sous-sol, les salles des coffres ont été conservées. Banque, création artistique, restauration: des genres inconciliables? Pas pour Daniel Häni, coauteur de l’initiative sur le revenu de base inconditionnel (RBI). Bien au contraire.

Provenant d’une exposition du Musée du design Vitra, à Weil am Rhein (D), la fameuse poutre de livres colorés «porte toute l’œuvre de Rudolf Steiner, soit, mis bout à bout, la plus grande œuvre philosophique de l’histoire de l’humanité», affirme Daniel Häni, 50 ans. Si la pertinence de cette affirmation est laissée, ici, en suspens, le thème «Rudolf Steiner» fait immédiatement l’objet d’une mise au point: «Certains médias essaient de me cataloguer comme an

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