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Dans les verres, l’amertume du bio

Les pesticides de synthèse risquent l’interdiction. Mais renoncer au glyphosate peut modifier le goût

A Changins, l’herbe n’est pas grillée par le glyphosate. Elle est fauchée puis remuée avec une lame. © Sigfredo Haro/La Côte
A Changins, l’herbe n’est pas grillée par le glyphosate. Elle est fauchée puis remuée avec une lame. © Sigfredo Haro/La Côte
Alain Gaume, responsable de la Protection des végétaux à Agroscope
Alain Gaume, responsable de la Protection des végétaux à Agroscope

Sandrine Hochstrasser

Publié le 06.06.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Viticulture »   Sous les ceps de vigne, des lignes de terre bien propres, sans la moindre graminée verdoyante. Le glyphosate a fait son effet. La parcelle de chasselas est impeccable, tel que le veut la tradition viticole. La branche, en Suisse, est encore loin de se passer des pesticides de synthèse, comme le réclame l’initiative populaire déposée fin mai à la Chancellerie fédérale.

Mais de plus en plus de vignerons y songent, quel que soit le sort réservé à ce texte radical. «Vu la pression politique et médiatique, nous devons trouver des alternatives», reconnaît Thierry Durand, qui nous accueille dans son domaine familial, à Mont-sur-Rolle.

Alternatives testées

Le Vaudois a mis deux rangs de vigne à disposition de la Haute Ecole de viticulture et d’œnologie de Changins. Pour tester des alternatives. Ici

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