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Des craintes après le meurtre d’Adeline

Publié le 12.11.2019

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Genève » La commission de contrôle s’inquiète du fonctionnement de Curabilis.

A Genève, les membres de la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil estiment que le gouvernement n’a pas pris toutes les mesures afin d’éviter «une autre affaire Adeline». Ils ont fait part de leur préoccupation, hier, devant la presse.

L’assassinat de la sociothérapeute Adeline par un détenu, en 2013, avait traumatisé Genève. Une commission d’enquête parlementaire avait été créée. Elle avait rédigé un rapport et émis une série de recommandations pour empêcher la survenance d’un nouveau drame. Il y a un an, le Conseil d’Etat avait déposé son propre rapport.

La commission de contrôle de gestion a étudié le texte du gouvernement et a décidé, à l’unanimité de ses membres, de demander au parlement son renvoi à l’exécutif. Elle reproche au Conseil d’Etat de n’avoir pas suivi tout ce que préconisait la commission d’enquête parlementaire (CEP) dans son rapport.

Le problème principal, à ses yeux, est l’absence de la sociothérapie dans les nouvelles structures mises en place après le drame. Or, le Conseil d’Etat semble considérer la sociothérapie comme «une promesse appartenant à un futur très lointain», selon M. Buchs. ATS

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