Des doutes sur l’avion américain F-35
La promesse de coûts réduits pour l’avion de combat américain soulève des questions de fond.
Philippe Boeglin
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Les avions de combat continuent de faire bouillonner la Berne fédérale. Depuis que la NZZ et la télévision SRF ont affirmé que la ministre de la Défense Viola Amherd favorisait le jet américain F-35, le débat se débride. Ce choix présumé se fonderait sur un prix plus bas et de meilleures performances en test. Et il étonne sérieusement différents acteurs des milieux militaire et politique. Une tendance se dégage: les frais d’entretien avantageux de l’appareil sont remis en cause. Il s’agit d’un aspect crucial de cet achat à quelque six milliards, sensible aussi pour le F-35, car l’aéronef est pointé aux Etats-Unis par des organes officiels et des parlementaires pour ses coûts à long terme.
Selon la NZZ, le constructeur Lockheed Martin proposerait d’utiliser abondamment un simulateur pour réduire