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Des éleveurs perplexes

L’initiative pour les vaches à cornes veut encourager les paysans à abandonner l’écornage. Reportage

Le petit veau a deux «bourgeons» au sommet du crâne, que l’on brûle pour empêcher que les cornes ne se mettent à pousser. © Charly Rappo
Le petit veau a deux «bourgeons» au sommet du crâne, que l’on brûle pour empêcher que les cornes ne se mettent à pousser. © Charly Rappo

Sandrine Hochstrasser

Publié le 10.10.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Votations » Le vétérinaire empoigne le veau. Deux piqûres dans le collier et la bête part s’affaler dans un coin de l’étable. Quelques minutes plus tard, le jeune bovin somnole sur la paille, haletant, les yeux mi-clos. Vêtu d’un tablier brun, le vétérinaire revient avec une nouvelle aiguille pour une anesthésie locale «du nerf qui mène à la corne», explique-t-il.

Le veau âgé d’une vingtaine de jours n’a pas encore de cornes, mais deux «bourgeons» au niveau de la peau. Comme des kystes. Le médecin saisit son fer et brûle les deux zones. Les rondelles de chair calcinée tombent sur la paille. «Le veau va dormir une heure encore», précise le docteur en bottes, désinfectant les plaies au sommet du crâne.

Jean-Luc Charbon, vétérinaire à Estavayer-le-l

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