La Liberté

Des thérapies à interdire

Publié le 18.05.2022

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Minorités sexuelles » Le Parlement lucernois veut faire interdire en Suisse les «thérapies de conversion» visant à modifier l’orientation sexuelle de gays ou de lesbiennes. Il a approuvé hier une motion pour le dépôt d’une initiative du canton auprès des Chambres fédérales.

Le Grand Conseil lucernois a soutenu la motion d’un député vert’libéral par 84 voix contre 17. Seule l’UDC s’y est opposée. L’homosexualité n’est pas une maladie, a rappelé le motionnaire. Elle ne nécessite donc aucune thérapie visant à changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.

Une députée socialiste a ajouté que l’homosexualité n’était ni un choix, ni «une phase» de vie. Elle répondait ainsi à une députée de l’UDC qui avait déclaré que «des traitements légitimes» pouvaient tomber sous le coup d’une telle interdiction. Selon cette dernière, «des offres de réflexion ouverte sur l’orientation sexuelle» doivent rester possibles.

Pour le Gouvernement lucernois, de tels traitements n’ont aucune légitimité et sont injustifiables. Il faut agir contre les prétendues thérapies de conversion. A travers une initiative du canton, le Conseil d’Etat aspire à les faire interdire sur le plan fédéral au lieu de régler la question au niveau cantonal.

Depuis l’an dernier, plusieurs parlements cantonaux ont approuvé des motions en faveur d’une interdiction sur le plan cantonal. Parmi eux, on compte les législatifs vaudois, genevois et bernois. ATS

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