Elan brisé vers L’Iran
Le président Rohani cherche un soutien à Berne, alors que les exportateurs suisses gèlent leurs activités
Thierry Jacolet
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Accord nucléaire » «Comme nous ne savons pas ce qui va se passer avec la rupture de l’accord, nous ne prendrons pas le moindre risque. Nous n’avons encore rien vendu en Iran et préférons attendre, car les perspectives sont faibles.»
Gilbert Lile, directeur pour l’Europe de LNS SA, à Orvin, se heurte à une barrière psychologique depuis le 8 mai dernier. Ce jour-là, l’annonce du retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien a brisé l’élan de cette entreprise bernoise spécialisée dans la fabrication de périphériques pour machines-outils, qui était partie prospecter ce marché prometteur en octobre 2016.
Opération sauvetageL’entrée en vigueur de l’accord sur le nucléaire iranien en janvier de la même année offrait un sésa