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Il faut «décoloniser» les collections

De plus en plus de musées occidentaux restituent des objets acquis dans des contextes coloniaux

Lena Würgler

Publié le 03.02.2023

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Muséologie » Le 18 février 1897, 1500 soldats britanniques entrent dans la capitale du royaume du Bénin, Edo. La cité fortifiée abrite un riche palais royal, décoré de plaques et de sculptures en bronze, en ivoire ou en bois, créées par des guildes d’artistes locaux au service de l’Oba (le roi). Durant l’attaque, le palais royal est saccagé, brûlé et pillé par les Britanniques, qui ramènent des centaines de «trophées de guerre» à la maison.

Les trésors du Bénin sont ensuite revendus. Lancé en 2020 par le Musée d’ethnologie de Hambourg (MARKK), le projet Digital Benin a permis de recenser 5246 œuvres éparpillées dans le monde occidental, conservées dans 131 musées à travers 21 pays. Elles sont connues sous le nom de «bronzes du Bénin».

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