Innovation: Après l’intelligence artificielle, place à l’intelligence organoïde
La start-up veveysanne FinalSpark souhaite révolutionner et décarboner le monde de l’informatique en s’inspirant du vivant. Son concept: connecter des mini-cerveaux cultivés à partir de cellules souches humaines à des ordinateurs.
Sophie Gremaud
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L’intelligence artificielle (IA) fascine par ses capacités et est désormais omniprésente dans notre quotidien. Malgré ces avancées, les cerveaux humains demeurent cependant supérieurs à bien des égards aux machines dotées d’intelligence artificielle. Face à cette réalité, pourquoi ne pas combiner le meilleur des deux mondes? Tel est l’objectif de l’intelligence organoïde (IO).
Egalement connue sous le nom de biocomputing, l’IO consiste à connecter des mini-cerveaux cultivés à partir de cellules souches humaines à des ordinateurs. A ce jour, trois start-up explorent ce domaine qui est, osons le dire, un brin futuriste: Cortical Labs en Australie, Koniku aux Etats-Unis, et plus localement, FinalSpark basée à Vevey.
«Le projet initial de FinalSpark était d’utiliser des modèles digit