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Innovation: Après l’intelligence artificielle, place à l’intelligence organoïde

La start-up veveysanne FinalSpark souhaite révolutionner et décarboner le monde de l’informatique en s’inspirant du vivant. Son concept: connecter des mini-cerveaux cultivés à partir de cellules souches humaines à des ordinateurs.

Fred Jordan (à gauche) et Martin Kutter (à droite) espèrent révolutionner le monde de l’informatique grâce à l’IO. © FinalSpark
Fred Jordan (à gauche) et Martin Kutter (à droite) espèrent révolutionner le monde de l’informatique grâce à l’IO. © FinalSpark

Sophie Gremaud

Publié le 05.06.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

L’intelligence artificielle (IA) fascine par ses capacités et est désormais omniprésente dans notre quotidien. Malgré ces avancées, les cerveaux humains demeurent cependant supérieurs à bien des égards aux machines dotées d’intelligence artificielle. Face à cette réalité, pourquoi ne pas combiner le meilleur des deux mondes? Tel est l’objectif de l’intelligence organoïde (IO).

Egalement connue sous le nom de biocomputing, l’IO consiste à connecter des mini-cerveaux cultivés à partir de cellules souches humaines à des ordinateurs. A ce jour, trois start-up explorent ce domaine qui est, osons le dire, un brin futuriste: Cortical Labs en Australie, Koniku aux Etats-Unis, et plus localement, FinalSpark basée à Vevey.

«Le projet initial de FinalSpark était d’utiliser des modèles digit

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