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«J’avais envie de paterner, elle de travailler»

D’un seul jour à trois mois, plusieurs pères romands ayant bénéficié de périodes de congé très différentes à la naissance de leur enfant témoignent de leur vécu pendant cette étape clef pour toute la famille

Le 27 septembre, le peuple suisse est appelé à voter sur l’introduction d’un congé-paternité de deux semaines. © Keystone/photo prétexte
Le 27 septembre, le peuple suisse est appelé à voter sur l’introduction d’un congé-paternité de deux semaines. © Keystone/photo prétexte

Igor Cardellini

Publié le 08.09.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Congé-paternité » Ils ont eu un enfant récemment et ont bénéficié de congés de durées variables. Les parents de trois foyers témoignent de la manière dont ils ont vécu ces premiers mois. Malgré des expériences variées et tandis que la population s’apprête à voter le 27 septembre sur le congé-paternité de deux semaines, tous estiment invariablement qu’un congé parental serait «plus approprié» aux modes de vie des générations actuelles.

«En janvier, lorsque ma femme a accouché de nos jumeaux, j’ai obtenu un jour de congé de la part de mon employeur. Comme elle a subi une intervention chirurgicale, tous sont restés quatre jours à l’hôpital. J’ai pris une semaine de congé à la suite de ce jour. La famille à peine rentr&

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