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«Je devrai peut-être refaire l’année»

Les étudiants militaires redoutent d’être désavantagés par leur mobilisation dans les hôpitaux

Thierry Jacolet

Publié le 03.04.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Crise sanitaire » «On se sent discriminés par rapport à ceux qui peuvent étudier chez eux tant qu’ils veulent. On aurait espéré un peu de compréhension et de souplesse de la part des universités dans le contexte actuel. Je me sens totalement oublié.»

Tanguy Chatton, un Fribourgeois de 22 ans, étudiant en droit, vit une situation délicate depuis qu’il a été mobilisé, le 19 mars, pour soulager les hôpitaux face au coronavirus. Ce soldat de Promasens fait actuellement ses gammes, à la caserne de Meyrin, avant d’entrer en action ces prochains jours. Un engagement prévu jusqu’au 30 juin… soit, théoriquement, en pleine période d’examens de première année.

Examens repoussés

Autant dire qu’il va sauter cette session, selon l’alternative offerte par l’U

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