L’affaire Carpostal tourne à la farce
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Analyse
Il n’y a pas un jour sans que l’affaire Carpostal ne connaisse un nouveau rebondissement, au point que cela tourne à la farce. Ainsi, hier, a-t-on appris que le Ministère public de la Confédération (MPC) et le Parquet cantonal bernois ont renoncé à ouvrir une enquête pénale.
«Il n’existe pas de soupçon suffisant selon le Code pénal», arguent les deux instances dans un communiqué. Les infractions présumées tombent, selon elles, sous le coup du droit pénal administratif. Et du coup, c’est l’Office fédéral des transports (OFT) qui doit les poursuivre et les juger. Soit l’instance même qui venait de déposer plainte auprès du MPC il y a une semaine…
Tout cela donne une furieuse impression d’amateurisme. Deux jours avant le dépôt de la plainte, le directeur de l’OFT Peter Füglistaler indiquait en conférence de presse être en dialogue avec le MPC sur l’opportunité de déposer une plainte pénale et ses contours éventuels. Ils n’ont pas dû parler la même langue au vu de la