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L’affaire Stettbacher fatale à un juriste

Le haut gradé avait été suspendu à tort. Conséquence: Guy Parmelin a dégradé le chef du service juridique de l’armée

Succédant à sa suspension, la réintégration d’Andreas Stettbacher (au micro) s’accompagne de sanctions au sein du ­Département de la défense. © DR
Succédant à sa suspension, la réintégration d’Andreas Stettbacher (au micro) s’accompagne de sanctions au sein du ­Département de la défense. © DR

Philippe Boeglin

Publié le 16.03.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Armée »  L’affaire avait fait du bruit: fin 2016, le ministre de la Défense Guy Parmelin (udc) suspendait le médecin en chef de l’armée Andreas Stettbacher, soupçonné d’infractions pénales. En arrière-fond, des dépenses effectuées dans l’exercice de ses fonctions, notamment le souper de Noël 2015, régalé à hauteur de 500 francs par collaborateur, soit 15 000 francs en tout!

Puis, en septembre dernier, coup de théâtre: le conseiller fédéral réintègre et blanchit le divisionnaire. Tout le monde crie au couac. Et Guy Parmelin annonce des mesures. L’une d’elles sera forte: le chef du ­service juridique de l’armée a été rétrogradé, indiquent nos recherches.

Peut-être le haut fonctionnaire a-t-il senti le vent d

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