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L’amiante crée l’émoi au Tessin

Après de nouveaux décès, syndicats et anciens employés exposés donnent de la voix

L’amiante crée l’émoi au Tessin
L’amiante crée l’émoi au Tessin

Andrée-Marie Dussault

Publié le 15.10.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Ateliers CFF » Alors que plusieurs décès, touchant notamment d’anciens employés des ateliers CFF à Bellinzone, font resurgir la question de l’amiante au Tessin, les contrôles pratiqués sur les personnes seront réduits. Voilà en substance le contenu d’une missive de la Suva (caisse nationale d’assurance en cas d’accidents) envoyée récemment à des ex-collaborateurs des ateliers CFF de Bellinzone.

«J’ai moi-même reçu un courrier, non signé, disant que comme je ne fume pas, je peux désormais passer un scanner tous les cinq ans. Jusqu’à maintenant, je le faisais annuellement», relève Gianni Frizzo, ancien président du syndicat du personnel et représentant historique de l’association Giù le mani dalle officine («Pas touche aux ateliers!»), qui a travaillé aux ateliers de Bellinzone de 1979 à 2016.

Depuis 2012, la Suva invite les travailleurs potentiellement exposés à l’amiante, âgés entre 55 et 75 ans, à se soumettre à un dépistage CT (images en coupe d’un organe). En réduis

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