L'UDC fait pression sur le PLR pour des assouplissements
ATS
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Pandémie » Le président de l'UDC Marco Chiesa fait pression sur le PLR pour obtenir des assouplissements dans la crise du Covid-19. Si les deux conseillers fédéraux PLR n'adoptent pas enfin une ligne politique claire, il y aura des conséquences aux élections fédérales en 2023. Et si le PLR continue de reculer dans l'électorat en raison de son «alignement constant sur la gauche», il devra compter avec la perte de son deuxième siège au gouvernement, a indiqué le Tessinois dans une vidéo diffusée dimanche sur Twitter. Deux représentants PLR au Conseil fédéral ne seraient arithmétiquement plus justifiés, selon lui.
Le 14 avril, le Conseil fédéral se prononcera sur les prochaines mesures sanitaires. L'UDC exige que les conseillers fédéraux PLR adoptent enfin une ligne politique claire et raisonnable. pic.twitter.com/tWAlFdhWIr
— UDC Suisse (@UDCch) April 11, 2021
Politiquement non plus. Le PLR ne représente en effet plus les positions qu'on attend de ce parti dans les dossiers comme la pandémie de coronavirus, l'accord-cadre avec l'UE, la loi sur le CO2 ou le pacte mondial sur les migrations de l'ONU, estime Marco Chiesa. L'UDC s'en tient toutefois à la concordance arithmétique, poursuit-il. Les quatre plus grands partis doivent être représentés au Conseil fédéral selon leur force électorale. Mais actuellement, le Tessinois ne voit aucune différence politique entre les Vert'libéraux qui seraient représentés au Conseil fédéral et un représentant PLR systématiquement orienté sur les revendications de la gauche.
Indicateurs favorables
Le président de l'UDC justifie ses demandes d'assouplissements au vu des principaux indicateurs plutôt favorables, tels l'absence de pénurie de personnel qualifié dans les hôpitaux, l'occupation des lits en soins intensifs ou le nombre de décès. Malgré une «débâcle» en matière d'approvisionnement en vaccins, la plupart des groupes vulnérables sont désormais vaccinés. Il n'est donc plus justifiable que des secteurs entiers de l'économie et une large frange de la population continuent d'être victimes de mesures disproportionnées.
PLR piqué au vif
Le PLR a répliqué sans tarder sur Twitter sous la forme d'un «cours de civisme gratuit»: «Ce n'est pas l'UDC qui décide de ce qu'est une politique de droite», indique le parti bourgeois.