La bataille des dédommagements
Par manque de mécaniciens, les CFF ont dû supprimer des trains. La grogne monte du côté des clients
Sevan Pearson
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Mobilité » «Le train de 7 h 03 que je prenais souvent pour aller de Clarens à Lausanne est supprimé depuis fin août. Je suis très embêté.» A l'instar de Romain, un pendulaire qui concilie études et travail à temps partiel, de nombreux usagers des CFF ont dû modifier leurs habitudes. En cause: la suppression d'un certain nombre de connexions aux heures de pointe depuis août. Outre Zurich, c'est surtout l'Arc lémanique qui est touché.
«Les trains sont davantage bondés et je n'arrive pas toujours à y monter», poursuit le jeune homme. «Les usagers des lignes concernées doivent recevoir des compensations, que ce soit sous forme de bons ou de prolongation de la validité de leurs abonnements», estime-t-il.
Erreurs de planificationInterpellés, les CFF tiennent à s'excuser au