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La Chine perd un outil d’influence

Après la fermeture de l’Institut Confucius à Bâle, la Suisse n’en compte plus qu’un, celui de Genève

Avec la fermeture de l’Institut Confucius à Bâle, c’est une occasion de faire rayonner la culture chinoise qui disparaît. Keystone-photo prétexte
Avec la fermeture de l’Institut Confucius à Bâle, c’est une occasion de faire rayonner la culture chinoise qui disparaît. Keystone-photo prétexte

Thierry Jacolet

Publié le 08.10.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Culture » Pékin vient de perdre en Suisse un poste avancé de poids dans sa politique de diffusion de la culture chinoise. L’Institut Confucius de l’Université de Bâle (CIUB) a fermé ses portes fin septembre après sept ans de service. Hanban, le Bureau chinois de l’enseignement des langues étrangères qui gère ces établissements de formation à travers le monde, voulait limiter dans la cité rhénane les activités à un enseignement linguistique. L’université a préféré renoncer à ce centre pour éviter de faire doublon.

«Avec cette nouvelle orientation, le CIUB n’aurait été qu’une école de langues, ce qui aurait conduit à une concurrence inutile avec les programmes d’enseignement cantonaux et privés existants», éclaire Matthias Geering

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