La fin d’une époque à Neuchâtel
Au Conseil d’Etat neuchâtelois, la coalition entre PS et PLR se retrouvera sous pression ce dimanche
Frédéric Mérat
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Elections cantonales » Les prochaines élections neuchâteloises sonneront le glas d’une époque. L’équipe qui forme le gouvernement cantonal depuis presque huit ans va changer de visage, au moins en partie. Socialistes et libéraux-radicaux vont sans doute devoir partager le pouvoir. Les premiers pourraient bien perdre leur majorité et céder un siège aux Verts. Réponse ce dimanche ou le 9 mai, à l’issue d’un probable 2e tour.
Certains l’appellent le Club des cinq. Au Conseil d’Etat, il y a la socialiste Monika Maire-Hefti et ceux qu’elle surnomme «les garçons»: ses camarades de parti Laurent Kurth et Jean-Nathanaël Karakash, ainsi que les libéraux-radicaux Alain Ribaux et Laurent Favre. Ils travaillent ensemble depuis huit ans, sept ans pour Laurent Favre. Il avait été élu en remplacement d’Yvan Perrin,