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La formation des paysans à renforcer

L’apprentissage pourrait être porté de trois à quatre ans dans une profession qui s’est complexifiée

Pour les jeunes agriculteurs en formation, les exigences liées au versement des paiements directs pourraient être renforcées. © Keystone-archives
Pour les jeunes agriculteurs en formation, les exigences liées au versement des paiements directs pourraient être renforcées. © Keystone-archives

Philippe Castella

Publié le 24.04.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Agriculture » Markus Ritter (pdc, SG) a poussé un coup de gueule hier à la Une du Blick: il n’est pas question de revoir les exigences à la hausse en matière de formation pour avoir droit aux paiements directs, estime le président de l’Union suisse des paysans (USP).

Aujourd’hui, un CFC (trois ans d’apprentissage) suffit. Le Conseil fédéral voudrait exiger un brevet (deux ans supplémentaires) de tous les nouveaux exploitants. La question fait l’objet d’un tout petit paragraphe dans un rapport de 170 pages sur la politique agricole après 2022 (PA 22+). Mais elle agite le monde agricole.

«C’est une provocation»

«C’est une provocation», estime Francis Egger, responsable de la formation au sein de l’USP et ancien directeur de l’école d’agriculture de Grangeneuve (FR). «Il est totalement illusoire d’exiger un niveau aussi élevé de formation pour tenir une exploitation.» Sur les 1200 jeunes qui décrochent chaque année un CFC d’agriculteur en Suisse, ils ne sont qu’environ 250

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