La «fraude électorale» se dégonfle
Après la perquisition, le procureur général genevois Olivier Jornot ne fait état d’aucun indice constaté
Rachad Armanios
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Genève » La montagne accouche d’une souris. Hier, le procureur général de Genève, Olivier Jornot, a convoqué la presse pour expliquer qu’«à ce stade, je n’ai aucun indice qu’une fraude électorale ait été commise, résultant d’une volonté délibérée». Jeudi, le procureur avait ordonné la perquisition du Service des votations (SVE) et la mise en prévention d’un auxiliaire soupçonné de fraude électorale. Son audition, le lendemain, a duré neuf heures, durant lesquelles il a été confronté aux deux collaboratrices qui l’ont dénoncé. Mais à l’issue de son audition, le prévenu, qui aura passé une nuit au violon, a été libéré, faute de charges suffisantes pour justifier son maintien en détention.
Olivier Jornot informe qu’il n’a également «aucun indice de corruption. Ni que des votations passées aient été affectées par des manœuvres frauduleuses. Je n’ai enfin aucun indice que la votation en cours (du 19 mai, ndlr) ne soit affectée par des vices résultant de manœuvres de fraude électo