La gauche freine le métro lucernois
Pour désengorger le centre-ville, une initiative communale bourgeoise propose une ligne souterraine
Sevan Pearson
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Transports » Lucerne n’en peut plus. Victime de son attrait, la ville voit tous les jours affluer des dizaines, voire des centaines de cars de touristes. «Aux heures de pointe, ces derniers encombrent les voies de bus, notamment au niveau du Seebrücke (pont central, ndlr). Et c’est sans compter l’important trafic automobile au centre de la localité», s’alarme Marcel Sigrist, l’un des instigateurs d’un projet de métro. Un comité composé de représentants de la droite vient de déposer une initiative pour la construction d’une ligne souterraine. Curieusement, ni les Verts ni les socialistes ne font partie des initiants. Le projet, devisé à 400 millions de francs, aurait pourtant tout pour leur plaire. Hormis le futur M3 à Lausanne, aucun autre métro urbain n’est à l’étude à l’heure actuelle en Suisse.