La grève de l’ATS révèle la crise
Les principaux partis politiques ne font pas mystère de leurs griefs à l’égard de la direction de l’Agence télégraphique suisse (ATS). La branche des médias reste, quant à elle, en retrait
Philippe Boeglin et Sandrine Hochstrasser
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Médias » La plupart des journalistes de l’Agence télégraphique suisse (ATS) peuvent en témoigner: Markus Schwab est un «homme invisible», qui «rase les murs». Mais le directeur général (CEO) est passé de l’ombre à la lumière des projecteurs. Depuis l’annonce des coupes massives dans les effectifs – un quart des 150 postes de la rédaction – sa personnalité polarise. Et certains présidents de partis politiques l’appellent instamment à revoir sa stratégie.
Sur le terrain, la rédaction ne lâche pas la pression. Après son débrayage de trois heures la semaine passée, elle a entamé hier une nouvelle grève «illimitée» – qui se poursuit aujourd’hui à Zurich – pour réclamer de «véritables négo