La main de velours de Guy Parmelin
L’officier Daniel Baumgartner était mis en cause pour des frais élevés. Mais il s’en sort quasi indemne
Philippe Boeglin
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Armée » Un repas de Noël à 15 000 francs, ou 500 francs par collaborateur. Aux frais du contribuable. Pas de doutes, les dépenses du divisionnaire Andreas Stettbacher, médecin en chef de l’armée, avaient défrayé la chronique. Le ministre de tutelle Guy Parmelin (udc) l’avait suspendu… avant de le blanchir l’année passée, enquête administrative à l’appui. Car, malgré les montants élevés, les actes de l’officier n’étaient pas illégaux, ou étaient déjà prescrits.
Etait-ce la fin de l’histoire? Que nenni. Un autre haut gradé a soulevé des soupçons au sein du Département fédéral de la défense. Et pas n’importe lequel: Daniel Baumgartner. L’homme est commandant de corps, il se situe au sommet de l’&ea