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«La P-26 n’était pas une armée»

Selon un historien, le groupe contesté était conforme à la Constitution. Le débat aurait été instrumentalisé

Un soldat posté devant l’entrée du bunker de Gstaad (BE) lors d’une conférence de presse sur la P-26, en décembre 1990. © Keystone-archives
Un soldat posté devant l’entrée du bunker de Gstaad (BE) lors d’une conférence de presse sur la P-26, en décembre 1990. © Keystone-archives

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 18.07.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Défense » «En cas de crise, les forces visibles et invisibles de notre défense nationale doivent contribuer à donner à notre pays ses meilleures chances de survie.» C’est ainsi que le chef de l’état-major général Eugen Lüthy accueillait les membres de la P-26, une organisation de résistance suisse à une possible occupation par une force étrangère. En 1990, les révélations sur ce projet avaient déclenché une onde de choc. L’historien Titus Meier démonte aujourd’hui la thèse de l’«armée secrète privée» qui a longtemps prévalu.

L’ouvrage de Titus Meier, Préparatifs à la résistance en cas d’occupation, la Suisse pendant la guerre froide, paraît aujourd’hui en allemand, aux Editions NZZ Libro. L’historien y démo

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