«La P-26 n’était pas une armée»
Selon un historien, le groupe contesté était conforme à la Constitution. Le débat aurait été instrumentalisé
Ariane Gigon, Zurich
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Défense » «En cas de crise, les forces visibles et invisibles de notre défense nationale doivent contribuer à donner à notre pays ses meilleures chances de survie.» C’est ainsi que le chef de l’état-major général Eugen Lüthy accueillait les membres de la P-26, une organisation de résistance suisse à une possible occupation par une force étrangère. En 1990, les révélations sur ce projet avaient déclenché une onde de choc. L’historien Titus Meier démonte aujourd’hui la thèse de l’«armée secrète privée» qui a longtemps prévalu.
L’ouvrage de Titus Meier, Préparatifs à la résistance en cas d’occupation, la Suisse pendant la guerre froide, paraît aujourd’hui en allemand, aux Editions NZZ Libro. L’historien y démo