«J’ai fondé la Marche blanche il y a 13 ans, lorsque j’ai appris qu’avec une carte de crédit certains commandaient des viols d’enfants en direct sur internet», raconte Christine Bussat. Depuis lors, la Vaudoise a fait du chemin. En 2008, les Suisses ont adopté l’initiative de Marche blanche sur l’imprescriptibilité des crimes pédophiles. Ils pourraient faire de même le 18 mai avec l’initiative «pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants».

Un large comité composé de représentants de tous les partis bourgeois se mobilise derrière le projet. Christine Bussat, qui avait connu une baisse de régime en 2011 au point de vouloir dissoudre son association, a retrouvé sa combativité. Interrogée hier, elle se dit prête à de nouvelles batailles.

- Votre initiative a provoqué un durcissement de la loi. Afin d’éviter des récidives, le Code pénal prévoit désormais des mesures d’interdiction professionnelle à l’encontre des personnes condamnées pour abu