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La police veut éviter le délit de faciès

La pratique policière ne doit pas s’effectuer à la «tête du client». Zurich prend des mesures en ce sens

La police ­municipale de Zurich met tout en œuvre pour éviter de réagir «à la tête du client». © Keystone-archives
La police ­municipale de Zurich met tout en œuvre pour éviter de réagir «à la tête du client». © Keystone-archives

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 21.11.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Discrimination »   Le Département de la sécurité de la ville de Zurich veut bannir le délit de faciès au sein de la police municipale. Une étude montre certes qu’aucune pratique systématique de «profilage» ethnique ou racial n’existe à Zurich, mais l’exécutif prend les devants en adoptant plusieurs mesures proposées par le Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH). Il rejette en revanche l’idée de donner un reçu aux personnes contrôlées.

Selon une enquête de la plateforme d’information Humanrights.ch, la police communale de Lausanne était jusqu’ici le seul corps de police disposant de directives écrites en matière de délit de faciès. Elle est désormais rejointe par la police de la ville de Zurich.

Après quelques cas médiatisés et des interventions parlementaires, le chef du Département de la sécurité Richard Wolff (Liste alternative, AL) a lancé un projet pour améliorer la situation. En Suisse comme ailleurs en Europe – à la notable exception de l’Anglet

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