Journaux » La qualité des médias en Suisse reste bonne, mais diminue, selon une étude diffusée hier.

La baisse des ressources financières et humaines se fait sentir sur la diversité de l’offre médiatique. Environ un tiers des 66 titres examinés n’ont pas pu maintenir leur niveau de qualité par rapport à l’année précédente, indique l’étude Annales 2018 sur la qualité des médias de l’institut de recherche fög de l’Université de Zurich.

Les médias d’information suisses ont encore perdu du terrain face à l’influence croissante d’intermédiaires technologiques mondiaux tels que Google ou Facebook.

Depuis 2011, la proportion des employés dans le journalisme est en baisse constante, tandis que celle des employés dans le secteur des relations publiques augmente continuellement. Une évolution problématique d’un point de vue démocratique, estiment les auteurs de l’étude.

La mise en place de rédactions centrales et de systèmes de sous-éditions a entraîné une perte de diversité. La concentration des diffuseurs a continué de s’aggraver. En Suisse romande, les trois plus grands éditeurs dominent 90% du marché de la presse écrite, dont une part de 72% pour le seul Tamedia.

ATS