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La Russie lâche le CERN

Moscou a retiré sa candidature il y a quelques mois. Une mauvaise nouvelle pour les chercheurs russes

La nouvelle du renoncement des autorités russes jette un froid parmi les chercheurs du CERN, à Genève. © Keystone-archives
La nouvelle du renoncement des autorités russes jette un froid parmi les chercheurs du CERN, à Genève. © Keystone-archives
Les emplois, bourses et ­programmes proposés par le CERN resteront ­inaccessibles aux scientifiques russes. © Keystone-­archives
Les emplois, bourses et ­programmes proposés par le CERN resteront ­inaccessibles aux scientifiques russes. © Keystone-­archives

Sandrine Hochstrasser

Publié le 09.03.2018

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Sciences »   C’est un revirement important, resté dans l’ombre. La Russie ne veut plus devenir membre associé de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) à Genève. La ministre de l’Education et de la science, Olga Vasilieva, l’indique dans une lettre envoyée en novembre dernier – dont nous avons eu copie.

La nouvelle surprend même les chercheurs russes dans les dédales du CERN. A l’instar d’Andreï Golutvin. Le physicien de 61 ans, originaire de Moscou, occupe un petit bureau exigu, avec pour seule décoration, des formules absconses griffonnées sur un tableau blanc. Ils sont plus d’un millier comme lui. Des scientifiques russes venus apporter leur expertise en physique ou en mathématiques au sein de l’organisation européenne. Une collaboration qui remonte aux années 60; le p&egra

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