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La succession de Levrat lancée

Publié le 13.11.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Socialistes » Le Fribourgeois salué après l’annonce de son retrait de la présidence du PS.

L’interview du président du Parti socialiste suisse Christian Levrat, hier dans La Liberté et le Blick, annonçant qu’il va quitter ses fonctions en avril, après douze ans à la tête du PS, a amené hier son lot de réactions. Sa succession est lancée. Est-ce le tour d’une femme, jeune et Alémanique? C’est le portrait-robot qui se dessine pour l’instant.

Le successeur du Gruérien sera élu par le congrès du PS Suisse agendé les 4 et 5 avril 2020. L’annonce de l’ouverture des candidatures est fixée au 11 décembre avec un délai qui courra jusqu’au 19 février, a indiqué hier le parti. «Afin de garantir un processus de candidature équitable, la présidence du comité directeur du PS demandera la nomination d’une commission électorale», précise la formation.

Les noms de plusieurs papables ont déjà été publiés hier dans nos colonnes. La conseillère nationale Nadine Masshardt (BE) et son collègue Jon Pult (GR) ont aussitôt décliné l’offre hier. Certains suggèrent une coprésidence.

Un portrait-robot de la candidature idéale semble en tout cas se dessiner: une femme, jeune et Alémanique. La Jeunesse socialiste (JS) a été la première à réagir. Elle exige une direction du PS plus jeune, féminine, activiste et militante, plaidant donc pour un changement de personnes et de structures.

«La nouvelle présidence devra présenter une alternative de gauche complète et renforcer le caractère activiste et militant du PS. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons convaincre les gens et sortir le PS de l’impasse», revendique Pauline Schneider, vice-présidente de la JS. Climat, égalité et répartition des richesses devront être la priorité, selon elle, pour réformer le système économique.

Les Femmes socialistes font plutôt profil bas pour l’instant. «Il y a évidemment le souhait d’avoir une femme à la tête du parti», note la coprésidente Natascha Wey, précisant que des discussions ont commencé avec plusieurs possibles candidates.

Du côté des syndicats, on ne s’avance guère plus. Il s’agira de «trouver la même solidité et stabilité» que le prédécesseur, dit Pierre-Yves Maillard, président de l’USS. Le politologue socialiste Nenad Stojanovic estime qu’un profil du type de celui de l’ancienne présidente du PS Christiane Brunner pourrait faire l’affaire. ATS/LIB

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