La Suisse n'est pas épargnée par la corruption
Même si la Suisse se place quatrième selon un classement mondial, elle n’échappe pas aux pots-de-vin
Sevan Pearson
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Transparence » Une médaille en chocolat. La Suisse occupe en effet le quatrième rang dans l’indice de la perception de la corruption dans le secteur public, à égalité avec la Suède et Singapour, selon les résultats dévoilés ce jeudi par l’ONG Transparency International. Elle obtient une note de 85 points sur 100. La première place revient à la Nouvelle-Zélande et au Danemark. La Finlande se classe troisième. Les lanternes rouges: la Syrie, la Somalie et le Soudan du Sud.
Par rapport à 2018, la Suisse a reculé d’un rang. Même si elle se trouve en haut du classement recensant 180 pays, elle «fait pratiquement du surplace dans la lutte contre la corruption et présente toujours de graves lacunes», selon le rapport de l’ONG, fondée en 1993 et qui a lancé cet indice deux ans plus tard. Entret