La Suisse ne paiera pas en roubles
Inclue dans les pays «inamicaux» par Poutine, la Suisse va être touchée par les tensions sur le marché
Pierre-André Sieber avec Yves Genier et Guillaume Chillier
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Energie » Le président russe Vladimir Poutine l’a confirmé lors d’une allocution qui a jeté un froid supplémentaire dans nos rapports avec la Russie: depuis hier, le gaz tiré de son sous-sol est payé en roubles par les pays jugés «inamicaux». La France a aussitôt rétorqué qu’elle ne se soumettrait pas à ce chantage. Associée aux sanctions de l’Union européenne (UE), la Suisse fait également partie de cette catégorie des mal-aimés du Kremlin.
Mais est-elle vraiment concernée par cette procédure de rétorsion? «La mesure prise par la Russie n’a pas de conséquences directes pour la Suisse», explique Thomas Hegglin, chef de la communication de Gazenergie.ch, association suisse de l’énergie gazière qui comprend 90 entreprises. Pas une molécule de gaz n&rsq