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La violence faite aux femmes dénoncée

Publié le 18.08.2018

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Genres » Berne doit en faire plus contre la violence sexiste, selon les femmes socialistes.

Les violences faites aux femmes doivent cesser. Les femmes socialistes ont présenté hier à Berne un plan en cinq mesures pour répondre au problème. La Confédération est priée d’en faire plus.

«Quand une femme dit non, ça veut dire non. Ce ne veut pas dire peut-être, ni pourquoi pas. Ce n’est pas un défi romantique ou sportif. C’est l’expression de sa volonté», explique la conseillère aux Etats Géraldine Savary (VD), vice-présidente du PS.

Dernier exemple en date: la violente agression de cinq femmes il y a dix jours à la sortie d’une boîte de nuit genevoise par un groupe d’hommes. L’une d’elles, qui avait été grièvement blessée, semble se porter légèrement mieux. Le Ministère public genevois a indiqué que la malheureuse était sortie du coma jeudi en fin de journée.

Pour sensibiliser la population à la problématique, les femmes socialistes proposent un plan en cinq mesures, qui commence par une campagne de prévention à l’échelle nationale. Intitulée sobrement «Non, c’est non», elle serait cofinancée par les pouvoirs publics.

Soulignant la libération de la parole des femmes à travers le hashtag #metoo sur les réseaux sociaux, Géraldine Savary avance ensuite qu’un réseau d’offres de conseil et de thérapie sur tout le territoire est nécessaire pour mieux orienter les victimes. De même, il faut augmenter le nombre de foyers d’hébergement pour les femmes et améliorer les solutions d’accompagnement. «Aujourd’hui, il n’y a que 300 lits dans les foyers d’hébergement. Nous partons du principe qu’il en faut au moins 750», précise-t-elle. Les femmes socialistes veulent aussi la création d’une institution de surveillance. ATS

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