Le bunker «indigne» encore en service
Au Tessin, des citoyens veulent fermer un centre pour requérants d’asile installé dans un abri de la PC
Andrée-Marie Dussault
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Asile » Une longue rampe creusée dans le sol mène vers des portes noires, à quelques mètres sous terre: bienvenue à l’abri antiatomique de la protection civile de la commune de Camorino, un des quatre centres d’accueil collectifs tessinois pour requérants d’asile, géré par la Croix-Rouge. Estimant que les conditions de vie y sont indignes, des défenseurs des réfugiés réclament sa fermeture. Le canton a annoncé qu’il construirait un nouveau centre.
Le bunker de la protection civile héberge actuellement une cinquantaine d’hommes ayant entre 18 et 30 ans. Ils viennent d’Erythrée, d’Afghanistan, du Tibet, de Syrie, de Turquie ou encore d’Irak. Plusieurs ont vécu la persécution, la guerre ou la pauvreté extrême.
Le bunker de Camorino avait fait parler de lui en 2017 lors de l’ar