La Liberté

Le casque obligatoire conspué

Publié le 13.08.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Mobilité » Le Conseil fédéral a annoncé hier son intention d’imposer le port du casque aux conducteurs de vélos électriques. Pro Velo s’y oppose mais approuve les deux autres mesures proposées, concernant la limitation de vitesse et le fait de rouler feux allumés.

Imposer le port du casque serait contre-productif selon le président de Pro Velo Suisse, le conseiller national bernois Matthias Aebischer. «Le gain d’une telle mesure est infime et risque de compromettre le succès du vélo électrique en Suisse», déclare-t-il dans un communiqué.

Le nombre de personnes qui ont été blessées lors d’accidents impliquant des vélos électriques a progressé au même rythme que leurs ventes, plaide l’association de défense des intérêts des cyclistes. Le port du casque obligatoire pourrait avoir un effet rédhibitoire pour beaucoup, craignent ses représentants. Notamment pour les services de prêt de vélos qui connaissent un succès dans les villes.

De nombreuses personnes ayant fait le choix du vélo pourraient alors s’en détourner à nouveau. Les expériences faites dans d’autres pays montrent que ce risque est réel, selon Pro Velo. ATS


La nouvelle génération plus écoresponsable

La génération actuelle d’étudiantes et étudiants en mode veut «un métier qui a du sens et écoresponsable»: c’est la conviction de Nicole Ungureit, enseignante à l’Ecole suisse de textile (STF). «C’est possible de produire équitable et bio en Suisse, mais cela demande plus de ressources et de temps. Garantir des salaires décents et des prestations sociales est cher. Pour l’aspect écologique il faut trouver les bons partenaires», explique-t-elle.

Beaucoup de jeunes marques suisses confient la confection de leurs modèles au Portugal. «Le pays innove sur ce plan, explique l’enseignante. Les responsables des fabriques se sont spécialisés dans les petites productions. Ils sont, en outre, plus avantageux que les Italiens.» La Pologne et la Tchéquie sont d’autres pays de choix.

L’association Swiss Textiles planche aussi sur la durabilité avec des formations pour ses membres, explique Nina Bachmann, responsable de ce dossier. Et de mentionner un projet de recherche avec l’EMPA sur des fibres totalement recyclables. L’association ne privilégie pas forcément les projets locaux. «L’important est d’avoir un impact, poursuit Nina Bachmann. Il faut donc travailler avec les grandes marques actives sur le plan international.» AG

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