Le dur apprentissage du terrain
Après internet, le comité citoyen contre la surveillance des assurés est en campagne
ADRIEN Schnarrenberger
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Internet et politique » Le référendum sur la surveillance des assurés pourrait marquer un tournant dans la politique suisse: il s’agit du premier scrutin ayant vu le jour grâce à internet. Un élan de colère parti sur Twitter a abouti à 56 000 signatures valables, récoltées en 62 jours au lieu des 100 légaux. C’est la plateforme en ligne WeCollect, créée par l’activiste zurichois Daniel Graf, qui a servi de catalyseur, essentiellement outre-Sarine.
Après cette première phase réussie, le comité de citoyens fait connaissance avec la suite du processus: la réalité de la campagne. La mobilisation en ligne, qui se poursuit, s’accompagne d’actions sur le terrain. «Nous avons organisé des événements partout dans le pays et avons distribué quelque 200 000 prospectus grâce à nos bénévoles», explique Daniel Graf.
Financement participatifComme souvent, l’argent reste le nerf de la guerre. «Nous disposons actuellement d’un budget d’environ 300 000 francs, constitué pour la majeure