Le F-35 gagne le ciel helvétique
Remis en cause dans certains pays, l’avion de combat américain remporte la mise en Suisse. Le Conseil fédéral et la ministre Viola Amherd excluent les aspects géopolitiques de leur décision pour ne retenir que le coût
Philippe Boeglin
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Armée de l’air » C’est le moins cher et le plus efficace dans les airs. Le rapport d’évaluation technique de l’Office fédéral de l’armement (armasuisse) débouche sur un constat clair et net, suivi par la ministre de la Défense, Viola Amherd, et l’ensemble du Conseil fédéral: le F-35A devient le futur avion de combat de l’armée. Malgré les doutes entourant son prix sur 30 ans d’utilisation. Les trois rivaux, le français Rafale, l’européen Eurofighter et l’américain F/A-18 Super Hornet en restent pour leurs frais. Pour un peu plus de 5 milliards de francs (sur un crédit plafonné à six), la Suisse acquiert 36 avions, dont l’entrée en service doit intervenir en 2030.
«La priorité a toujours été le rapport