La Liberté

«Le masque nous pendait au bout du nez»

Les milieux concernés par les nouvelles restrictions pour contrer la pandémie en vigueur dès lundi 6 décembre réagissent

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Publié le 03.12.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Xavier Pattaroni, exploitant des salles Cinémotion à Fribourg, Bulle et Payerne, président de l'Association des cinémas romands.

«Le masque nous pendait au nez, si j'ose dire. J'espère que les spectateurs seront prêts à faire le dos rond mais c'est un obstacle de plus pour nous. Cela rend l'expérience du cinéma un peu moins sympathique. J'espère néanmoins que le public restera motivé à venir s'évader devant le grand écran.»


Soulagement du côté de la Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg.

La directrice de l’association, qui regroupe plus de 1100 entreprises, soit environ 50000 emplois, craignait une obligation généralisée du télétravail que le Conseil fédéral recommande urgemment. La possibilité de renvoyer chez eux les employés non vaccinés a également été écartée. «Certaines entreprises vont sans doute renforcer le télétravail mais dans certains secteurs le télétravail est simplement impossible», explique-t-elle en soulignant que les dernières décisions du Conseil fédéral ne devraient pas provoquer de grands changements.

Seule modification notable: le port du masque obligatoire sur le lieu de travail. Un «moindre mal». «Sera-t-il nécessaire si les employés sont vaccinés et guéris et suivent la règle dite des 2G? Nous remarquons également que de nombreux employés sont déjà vaccinés», poursuit Chantal Robin qui se dit également soulagée par le fait qu’une quarantaine ne soit pas imposée en cas de retour en Suisse.


John Gobbi, directeur général de Fribourg-Gottéron

«Nous attendons de connaître les décisions du canton et nous allons discuter des mesures à prendre à l’interne. Mais que ce soit la règle des 2G (vaccin ou guérison) ou l’obligation de porter un masque à l’intérieur de la patinoire, cela va nous impacter. Nous n’avons pas la possibilité de savoir quel pourcentage de notre public assiste aux rencontres après avoir subi un test. Comme nous ne jouons pas mardi prochain, cela nous donne un peu de temps pour réfléchir.»


Du côté des théâtres institutionnels, la FRAS (Fédération romande des arts de la scène), s'exprime par l'intermédiaire de son coprésident, Thierry Loup


«Compte tenu de la situation sanitaire, nous comprenons et soutenons ces mesures. Nous réitérons notre souhait de gratuité des tests afin que le pass sanitaire ne soit pas discriminant.» Thierry Loup mentionne qu'en revanche le télétravail n'est pas applicable dans le domaine des arts scéniques.

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