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«Le pouvoir n’est pas un gros mot»

Reçu aujourd’hui à Fribourg, Alain Berset se prépare à son rôle de président de la Confédération. Il estime que l’humour y a sa place. «Le pouvoir permet d’avoir une ambition pour le pays», relève-t-il. Interview

Pour quelqu’un qui dit ­aimer les ­responsabilités au sein du Conseil ­fédéral, Alain Berset sera servi dès l’an prochain. © Alain Wicht
Pour quelqu’un qui dit ­aimer les ­responsabilités au sein du Conseil ­fédéral, Alain Berset sera servi dès l’an prochain. © Alain Wicht

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIANE IMSAND

Publié le 14.12.2017

Temps de lecture estimé : 18 minutes

Confédération »   C’est jour de fête aujourd’hui pour Alain Berset. Elu la semaine passée à la tête de la Confédération pour 2018, le nouveau président est reçu officiellement par le canton de Fribourg. En compagnie de nombreux invités, il sillonnera cet après-midi le canton en train spécial avant le banquet final prévu à Bulle. Place ensuite à une année chargée. Le socialiste fribourgeois s’exprime sur sa vision du pouvoir et les sujets d’actualité.

Comment abordez-vous cette présidence de la Confédération? Allez-vous tenter de lui apposer votre marque?

Alain Berset: J’aborde cette présidence avec beaucoup d’intérêt, mais il faut rester modeste, puisque nous sommes dans un système de collégialité et

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