La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Le travail du sexe à l’heure du Far West numérique

En entrant dans le numérique, le travail du sexe s’est fondamentalement redéfini. Sexe et désir s’expriment désormais aussi au travers d’un écran, sans contact physique. La pandémie a accéléré l’expansion de ces nouvelles pratiques en ligne, privant les prestataires et les clients de tout encadrement. 

Nymphea gagne entre 600 et 1000 francs par mois en publiant presque quotidiennement des photos ou vidéos au contenu très explicite. © Valentine de Dardel
Nymphea gagne entre 600 et 1000 francs par mois en publiant presque quotidiennement des photos ou vidéos au contenu très explicite. © Valentine de Dardel

Valentine de Dardel (avec Michaël Maccabez)

Publié le 29.08.2022

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Partager cet article sur:

«J’aime m’exhiber, je trouve ça épanouissant. Si on se préoccupe du jugement des autres, on ne vit pas sa vie». Nymphea fait glisser sa nuisette rouge par-dessus sa chevelure fuchsia. Le tissu satiné ne dissimule ni ses courbes généreuses ni ses tatouages. Et ce n'est pas le but. Sa chambre a été aménagée en studio de tournage. Éclairage, smartphone, trépied: tout est prêt pour commencer sa performance. Le soir, après son travail, cette Vaudoise de 33 ans se met en scène pour ensuite vendre des vidéos érotiques et pornographiques sur Only Fans, Mym et Swam, soit autant de plateformes qui proposent du contenu pour adultes.

75%

La hausse des inscriptions sur la plateforme OnlyFans (l’«Instagram du porno») 

Et Nymphea est loin d’être la seule. Comme elle, de plus en plus de

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11