Le virus du complotisme
Des théories «alternatives» rencontrent un succès sans précédent sur les réseaux sociaux. Une situation dangereuse, selon un chercheur de l’Université de Fribourg
Adrien Schnarrenberger
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Un sondage de l’institut Ifop le montre: plus d’un Français sur quatre refuserait de se vacciner si un tel remède existait contre le nouveau coronavirus. La méfiance serait particulièrement forte auprès des jeunes, avec un air de contestation de plus en plus intense sur les réseaux sociaux. Avec son lot d’incertitudes et de controverses, la crise liée au covid-19 ouvre une fenêtre d’opportunité pour les complotistes, analyse Sebastian Dieguez. Observateur de ces phénomènes depuis plusieurs années, le chercheur au Laboratoire des Sciences Cognitives et Neurologiques de l’Université de Fribourg explique pourquoi ils représentent selon lui un danger pour la démocratie.
Comment appréhender le succès des théories «alternatives» qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet du coronavirus?
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