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Les droits humains attendront

La Suisse veut davantage de voitures électriques, mais n’a pas de règle favorisant les batteries «propres»

Les batteries des voitures électriques, c’est aussi l’extraction de cobalt dans des conditions inhumaines, notamment en Afrique. © Keystone-archives
Les batteries des voitures électriques, c’est aussi l’extraction de cobalt dans des conditions inhumaines, notamment en Afrique. © Keystone-archives

Philippe Boeglin

Publié le 01.05.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Mobilité » Leur réputation est au beau fixe. Remède à la pollution, instrument pour réaliser le tournant énergétique: les voitures électriques jouissent d’une bonne cote. Elles ont cependant des zones d’ombre. La fabrication de certaines batteries est parfois liée à des violations de droits humains ou environnementaux, perpétrées lors de l’extraction de minerais qui servent de composants.

«Des ONG alertent sur l’extraction du cobalt en République démocratique du Congo, où elles déplorent le travail des enfants ou celui d’adultes dans des mines artisanales aux conditions dangereuses», souligne Danièle Gosteli Hauser, responsable économie et droits humains à Amnesty International. Un autre minerai, le lithium, inquiète aussi. Au Chili ou en Argentine par exemple, son exploitation fait craindre des dégâts sur les ressources en eau de populations indigènes.

Règles absentes

Le problème est connu. Pourtant, au moment d’importer des voitures électriques, la Suisse se passe de

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