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Les effets pervers du snus

Toujours plus consommé dès l’école, ce sachet de tabac à sucer peut conduire à des risques de cancer

En Suisse, près de 1% de la population consommerait régulièrement du snus. © Keystone
En Suisse, près de 1% de la population consommerait régulièrement du snus. © Keystone

Thierry Jacolet

Publié le 06.01.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Addiction » Il ressemble à un petit sachet de thé et a l’air bien inoffensif jusqu’à ce que Matthieu* le plaque entre la gencive et la lèvre supérieure. Le snus fait alors son effet, stimulant, durant quinze à vingt minutes. «Ça fait un peu tourner la tête au début mais après on sent un léger coup de fouet», confie ce Gruérien âgé de 20 ans.

Matthieu carbure matin, midi et soir au snus, ou plutôt à la «cale» comme il dit, un produit dérivé du tabac à usage oral. Environ 3-4  fois par jour et davantage le week-end. «Ça m’aide à me réveiller», poursuit-il. «J’en prends ensuite dans la voiture pour aller au travail, après la pause de midi et l’après-midi. J’aime aussi en consommer en soirée, quand on boit avec

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