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Les syndicats lavent leur linge sale

Après l’échec de la réforme des retraites, l’Union syndicale suisse a vécu hier une assemblée houleuse

Sous la présidence de Paul Rechsteiner, l’USS ne transige plus sur l’âge de la retraite à 64 ans pour les femmes. © Keystone-archives
Sous la présidence de Paul Rechsteiner, l’USS ne transige plus sur l’âge de la retraite à 64 ans pour les femmes. © Keystone-archives

Christiane Imsand

Publié le 04.11.2017

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Prévoyance vieillesse »   L’échec de la réforme des retraites, le 24 septembre, laissera des traces au sein de l’Union syndicale suisse (USS). Amèrement déçue, elle ne digère pas l’opposition des sections romandes qui a contribué à faire sombrer le projet. «Pour la première fois depuis des décennies, nous avions la possibilité d’obtenir une augmentation réelle des rentes AVS. C’est une chance ratée», s’est exclamé hier à Berne le président de l’USS, Paul Rechsteiner, devant la première assemblée des délégués organisée après le scrutin. «Sans le non de gauche, la droite ne l’aurait pas emporté.»

En colère, plusieurs participants s’en sont pris aux sections genevoise et vaudoise à l’origine

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