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«Les vaches? Si typiquement suisses!»

Pour Diccon Bewes, écrivain anglais établi à Berne, l’initiative sur les cornes est un bijou de démocratie

Avec ou sans vaches à cornes, Diccon Bewes est tombé sous le charme de la Suisse. © Pierre-Yves Massot
Avec ou sans vaches à cornes, Diccon Bewes est tombé sous le charme de la Suisse. © Pierre-Yves Massot

Bernard Wuthrich, Le Temps

Publié le 14.11.2018

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Elevage » L’écrivain anglais Diccon Bewes, qui vit à Berne depuis une quinzaine d’années, ne se prive jamais de porter un regard original et roboratif sur la Suisse. L’auteur du Suissologue, paru en anglais en 2010 et en français en 2013, connaît ce pays, ses paysages, ses traditions, ses institutions comme nul autre étranger. Il y livre avec son humour so british la recette du «parfait fromage de l’emmental». Ça commence ainsi: «Prenez une vache. Donnez-lui 100 kilos d’herbe fraîche par jour et 85 litres d’eau. Laissez-la ruminer tranquillement. Trayez-la deux fois par jour pour obtenir jusqu’à 22 litres de lait», etc.

L’essayiste voyageur, connu pour ses ouvrages cocasses et malicieux, prépare aujourd’hui un livre collectif sur la vie en Suisse. Il connaît par cœur le nombre d’initiatives populaires qui ont été lancées et celles qui ont été acceptées. Le 25 novembre, on vote sur le subventionnement des vaches à cornes. Un scrutin qui en dit long sur la démocratie suisse.

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