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Les villes suisses mettent le frein

Les citadins sont déterminés à ralentir le trafic automobile, y compris sur les artères au centre des cités

Gérard Métrailler: « Les artères doivent rester fluides! » © DR
Gérard Métrailler: « Les artères doivent rester fluides! » © DR

Sandrine Hochstrasser

Publié le 20.03.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Transports » Des espaces sans voiture. Des centres-villes ou des gares bordées de «zones de rencontre» où les transports publics, les vélos et les piétons sont rois et les voitures ne circulent qu’à 20 km/h. Telles sont les aspirations de trois quarts des habitants des villes suisses, selon un sondage publié hier par gfs.bern sur mandat de la Conférence des villes pour la mobilité.

Fribourg n’échappe pas à cette tendance, même si les habitants se plaignent davantage des entraves au trafic que les six autres villes sondées. «Ce sondage valide nos objectifs de suppression du trafic motorisé dans le secteur de la gare et du centre historique», s’est félicité hier le conseiller communal Pierre-Olivier Nobs.

Ralentissement à la mode

Mais cette tendance au ralentissement ne se limite pas aux abords des gares.

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