Nanomatériaux, les doutes subsistent
Les résultats d’un programme de recherche chapeauté par le Fonds national suisse étaient publiés hier
Sandrine hOCHSTRASSER
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Recherche » Cachées dans les M & M’s, le ketchup, les crèmes cosmétiques ou les habits. Les nanoparticules se retrouvent dans plus de 1500 produits. Le point commun de toutes ces substances aux formes diverses? Leur taille, mille fois plus petite que l’épaisseur d’un cheveu, si minuscule qu’elles peuvent traverser les cellules et les tissus biologiques. Autre point commun: l’inquiétude que leur utilisation industrielle – si peu documentée – génère au sein de la population.
Les autorités helvétiques ont voulu en savoir davantage. Sous l’égide du Fonds national suisse, 23 projets de recherche ont été menés durant cinq ans dans plusieurs instituts du pays pour arriver à détecter et évaluer les «risques et les opportunités» de ces nanomatériaux synthétiques. Les conclusions de ce programme (PNR 64), devisé à12 millions de francs, étaient présentées hier à Berne.
Pas de problème graveLe bilan se veut optimiste mais prudent: les «propriétés uniques» de ces nanomatériaux offr