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«Nous sommes à la croisée des chemins en matière de protection des données»

Jean-Philippe Walter est préposé suppléant à la protection des données et à la transparence. © LIB
Jean-Philippe Walter est préposé suppléant à la protection des données et à la transparence. © LIB

AS/JER

Publié le 12.04.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Avec les récentes révélations liées au siphonnage de données par la société britannique Cambridge Analytica, les préoccupations sont grandes pour les utilisateurs des réseaux sociaux: sommes-nous condamnés à voir nos données exploitées à des fins commerciales? A l'invitation de La Liberté, le préposé suppléant à la protection des données et à la transparence Jean-Philippe Walter a répondu à des questions de lecteurs. Retrouvez ses réponses en vidéo ci-dessous.

Quel est le rôle d'un préposé fédéral à la protection des données?

Est-ce que le scandale Facebook/Cambridge Analytica vous donne davantage de travail?

Nos lecteurs se disent «pas suffisament informés» en matière de protection des données. Pourquoi?

La grande majorité de nos sondés dit ne pas lire les conditions d'utilisation des réseaux. Que faire?

 
L'Union européenne veut légiférer pour limiter le pouvoir de Facebook. Comment?

Et la Suisse dans tout ça? Le citoyen helvétique sera-t-il laissé pour compte?

On a volé mes données/usurpé mon identité. Que faire?

Que peut-on attendre de la nouvelle loi?

Comment faire évoluer la loi assez rapidement à l'heure où la technologie évolue extrêmement vite? Est-on prêt pour l'arrivée de l'intelligence artificielle, par exemple?

Avez-vous des conseils pratiques à donner?

Doit-on s'inquiéter pour ses données personnelles même lorsque l'on n'a rien à cacher?

J'apprécie les services de Google Maps, notamment à l'étranger, mais je n'ai pas envie que ma géolocalisation soit enregistrée. Que faire?

Avez-vous une liste d'applications ou de sites à conseiller?

La majorité des répondants à notre sondage sont «très inquiets» quant à l'exploitation à des fins commerciales de leurs données personnelles. Pourtant, seuls 10% ont changé leur utilisation d'internet depuis les révélations liées à Facebook. Les utilisateurs ne sont-ils pas résignés?

Les parlementaires, pour la plupart plutôt âgés, sont-ils à même d'apporter une réponse adéquate à ces nouveaux enjeux?

Des assurances-maladie accordent des rabais si l'on autorise l'accès à certaines données, notamment médicales. Que cela vous inspire-t-il?

Est-ce une tendance irréversible? Peut-on s'opposer, en tant qu'assuré, à cette évolution?

Une question plus philosophique d'un lecteur pour terminer: les intérêts économiques primeront-ils toujours sur les aspects de protection des données personnelles?

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