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Oui à Cargo Sous Terrain, mais sans subvention publique

Publié le 11.07.2019

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Marchandises » Le Cargo Sous Terrain (CST), un projet privé à 30 milliards de francs pour le transport de marchandises, est plutôt bien accueilli. Mais pour les milieux politiques, cette infrastructure ne doit pas recevoir un sou de subvention publique.

Personne ne s’oppose au transport souterrain de marchandises. Il faut des solutions à l’augmentation du trafic de marchandises. Le projet est aujourd’hui porté par la SA Cargo Sous Terrain, mais d’autres opérateurs devraient pouvoir se joindre à l’aventure, estiment les partis et associations consultés jusqu’à hier.

Pour les partis bourgeois, il est surtout important qu’un tel projet ne doive pas être subventionné. Le PS n’exclut pas lui la possibilité d’un soutien financier de la Confédération. Mais le Conseil fédéral a d’ores et déjà indiqué qu’il ne lâcherait pas un kopeck. Il exige qu’une société financièrement sûre exploite le transport souterrain.

Ce type d’infrastructure sera indispensable pour une Suisse qui comptera 9,5 millions d’habitants en 2030 et dont les infrastructures atteignent déjà leurs limites, indique l’UDC. Le parti exige toutefois que le gouvernement reste en dehors du marché de la logistique. Il faut laisser la planification des itinéraires aux cantons.

Le rôle de la Confédération doit se limiter à préciser les emplacements et les lignes dans le cadre de l’approbation des plans, poursuit l’UDC. Comme le PS, le parti conservateur estime important que la majorité de l’actionnariat de la société soit en mains helvétiques, afin de protéger une infrastructure stratégique. Ce volet est traité de manière trop superficielle, selon les Vert’libéraux.

Pour le PS, le transport souterrain de marchandises renforce le transfert de la route au rail et contribue au climat. Cantons et communes doivent être associés à temps au projet. Mais le PS, les Verts et les Vert’libéraux critiquent l’absence de scénario alternatif en cas de faillite de CST.

Le PLR exige lui un concept pour le dernier kilomètre dans les villes. Il n’est pas approprié d’augmenter les capacités entre les agglomérations et de négliger la distribution fine. Un reproche également formulé par la Conférence des directeurs cantonaux des travaux publics et de l’aménagement du territoire. ATS

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